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 Fiche de Raphael

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MessageSujet: Fiche de Raphael   Fiche de Raphael EmptyLun 26 Juin - 21:30


Raphael Mensah Brogdon

And the tears come streaming down your face When you lose something you can't replace When you love someone but it goes to waste Could it be worse Lights will guide you home And ignite your bones And I will try to fix you --------------------- ✹

Informations personnage


Nom : Brogdon est ton nom. On le retrouve fréquemment aux Etats-Unis, et cela ne te vient pas d'une personne célèbre. Il représente juste l'union de tes parents à tes yeux, et juste pour ça, tu es fier de porter ce nom
Prénoms : Raphael, ta mère a absolument tenu à ce que tu ais ce prénom, elle qui adore le célèbre peintre italien. Quant à Mensah, il s'agit simplement d'un hommage au pays où tu as poussé tes premiers cris
Date et lieu de naissance : Selon ta carte d'identité et ton passeport, tu es né le 17 février 1990
Age : Toujours selon tes papiers, tu as 26 ans et tu en auras 27 dans un mois à peine désormais.
Nationalité : Tu as la nationalité de tes parents, la nationalité américaine, ce pays où tu as passé le plus clair de ta vie et où tu n'as jamais cessé de grandir
Origines : En raison des droits du sol, tu as des origines kenyanes. Sinon, grâce à ta famille, tu as des origines américaines, britanniques et canadiennes. Oui, uniquement des pays anglo-saxon, on ne peut pas dire que tes ancêtres soient très exotiques.
Orientation sexuelle : Tu es entièrement hétérosexuel.  
Statut civil : Tu es célibataire, ton coeur brisé par ta dernière relation qui s'est pourtant terminée il y a longtemps maintenant
Vie sexuelle : Cela fait bien longtemps que tu n'as pas embrassé une femme, alors pour parler d'une vie sexuelle, tu n'es pas la bonne personne.
Statut social : Tu te considères comme plutôt pauvre, même si tu ne t'es jamais plaint car tu as toujours eu de quoi te nourrir convenablement
Etude(s) : Tu fais des études de médecine, ta vocation depuis ton voyage humanitaire en Asie
Année : Tu es en 8ème année, autant dire que tu as encore quelques années devant toi
Club et associations : Tu fais partie du club d'athlétisme, ton moyen pour te vider la tête de tes études, et des associations de bénévolats hospitaliers et de voyages humanitaires, en rapport avec ce que tu veux faire dans ton avenir proche.
Quartier de résidence : Tu vis dans le quartier de Williamsburg, à Brooklyn
Type de logement : Tu vis dans un appartement qui est capable de loger trois personnes, avec un espace convenable pour l'avenir de chacun, ce qui t'arrange vu la situation dans laquelle tu es.
Avec qui vis-tu ?Tu vis avec la personne que tu souhaites le moins voir au monde, mais il est hors de question que tu partes pour qu'elle puisse vivre sa vie tranquillement, même si tu meurs d'envie de ne plus la croiser tous les matins
Date d'arrivée à NY : Tu es arrivé du Kenya en 1995, après un épisode traumatisant pour tes parents
Dans quelles villes as-tu déjà vécu ? Tu as déjà vécu dans plusieurs villages aux noms imprononçables au Kenya, au Bhoutan, et au Népal. Ces villages t'ont appris de grandes leçons de vie.
As-tu de la famille à NY ? : Tu as toujours tes deux parents que tu adores, ainsi que leur deuxième enfant. Tu l'appelles comme ça car tu ne l'as jamais aimé, tout simplement. Pas assez travailleur pour toi.

Cinq défauts et cinq qualités

Depuis toujours, tu es un travailleur acharné, qui étudie et qui lit encore et encore. De fait, tu es quelqu'un de très cultivé et qui est ouvert sur le monde. Avec les voyages humanitaires que tu as fait, et grâce à l'éducation offerte par tes parents, tu es quelqu'un avec le coeur sur le main, qui ne vas pas hésiter à aider les personnes dans le besoin. Tu es aussi quelqu'un pour qui les liens d'amitié sont très importants, toi qui a souvent été isolé pendant ton enfance et ton adolescence. Si tu as certes du mal à aller vers les autres et à te sociabiliser, tu seras toujours là pour tes amis, pour les aider pour n'importe quelle raison. Cependant, tu es quelqu'un de très rancunier également, et qui peut être blessant face aux personnes qui le cherche ou qui l'ont blessé. Tu es donc quelqu'un qui ne se laisse pas faire par les autres. Depuis que l'on t'a brisé le coeur, tu es devenu quelqu'un qui fuit quand tu sens que la fille devant toi souhaite quelque chose que tu ne peux offrir.

Autres signes particuliers

Tu n'es pas un grand adepte de tatouages ou de ce genre d'excentricités. Tu restes quelqu'un de simple et tu ne feras jamais ce genre de choses. Finalement, tu restes quelqu'un de plutôt simple, prudent et qui ne recherche pas un côté casse-cou ou des aventures


❝ Ma vie, mes choix

❝ Derrière mon écran


Prénom : Emilie
Pseudo : littlestar
Age : 21 ans
Pays /région : France
Etudes/Travail : Classe préparatoire
Avatar choisi : Paul Wesley, le plus beau :coeur:  
Type de personnage :  Inventé
Staff référent (si multicompte ou changement) : Répondre ici
Comment es-tu arrivé là ? : Sur Google en cherchant un forum de ce genre
Avis sur le forum : Il est parfait  
Code à remplir :
Réserver son avatar (après validation et si personnage inventé) :

Code:
<pris>Paul Wesley</pris> <a href="http://www.good-morning-america.org/u2498" class="COLO">✖</a> Raphael M. Brogdon

Réserver votre nom et prénom OBLIGATOIREMENT
Code:
<center><div class="LESCODES">[b]PRÉNOM[/b] : Raphael
[b]NOM[/b] : Brogdon
</div></center>


Il est maintenant temps pour vous de choisir un groupe. Nous vous donnons rendez-vous sur l'annexe des groupes pour en apprendre plus sur les groupes disponible sur GMA.

Vous avez le choix entre deux groupes.


Choix n°1 : LAMBDA PHI EPSILON
Pourquoi pensez-vous que votre personnage correspond à ce groupe ?Tu as des valeurs de solidarités très importantes, que tu as hérité sans aucun doute de tes parents. Tu as déjà fait un voyage humanitaire et tu es toujours prêt à aider ton prochain. La justice est quelque chose d'importante à tes yeux également, tu ne supportes pas les personnes autour de toi qui se révèlent blessantes.

Choix n°2 : PSI UPSILON
Pourquoi pensez-vous que votre personnage correspond à ce groupe ?Pour réussir ta vocation, tu es quelqu'un qui s'adonne beaucoup aux études, uniquement dans le but d'atteindre l'excellence et de devenir le médecin que tu rêves de devenir. Ton éducation est quelque chose également d'important pour toi, et il s'agit de quelque chose que tu es fier de mettre en avant auprès de tout le monde.

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MessageSujet: Re: Fiche de Raphael   Fiche de Raphael EmptyLun 26 Juin - 21:30



❝ Bref, vie de merde.

Tu te tenais devant le musée de l’immigration d’Ellis Island. Ce lieu t’était important, et cela depuis que ton père t’avait raconté ton histoire, ton enfance que tu as oublié, seuls quelques souvenirs te restant en mémoire. Mais ils sont bien trop rare. Devant ce lieu, à chaque fois que tu t’y rends, tu te rappelles de ce moment où ton père et ta mère ont enfin répondu à ces questions que tu te posais depuis des années. Et à ce moment là, tu t’étais identifié à ces personnes qui étaient venues dans ce pays il y a tellement longtemps. Non, tu n’étais pas un immigrant, mais tu n’étais pas né à New York, ni aux Etats-Unis d’ailleurs. Alors que tu passais devant le musée, tu regardais l’horizon au loin. Et même si tu n’y vois que la mer, c’est comme si tu espérais voir un morceau de ton pays d’origine. Avec l’habitude, tu avais fini par savoir vers quelle direction tu devais regarder. Ton regard se dirigeait vers le Kenya.

Tu es né le 17 février 1987, même si ta carte d’identité et ton passeport diront plutôt que tu es né en 1990. Cela peut paraître étrange comme situation, mais tu as fini par t’y habituer au fil des années. De toute manière, personne à part tes parents et toi ne connaissent toute la vérité. On t’a donné la vie à Nairobi, au Kenya, mais tu n’y as jamais vécu. Tu n’as d’ailleurs aucun souvenir de ta vie sur le continent africain, tu ne sais tout cela que par les récits de tes parents. Tes géniteurs étaient des humanitaires depuis de nombreuses années, et ils se sont mêmes rencontrés lors d’une de leurs nombreuses missions. Tu n’as cependant jamais vécu dans la capitale kenyane, tes parents s’y étant rendus uniquement pour te donner la vie dans les meilleures conditions possibles. Tu as plutôt passé la vie dans un village au nom imprononçable. Ce village réunissait un grand nombre d’humanitaires, mais tu étais un des seuls enfants. Alors, quand tu eus appris à marcher et à courir, tu adorais te rendre dans le village voisin avec tes parents. Tu t’amusais avec les enfants du village, ou tu restais dans un coin à regarder ta mère éduquer des femmes et des enfants, ou ton père qui améliorait le quotidien des villageois. Il paraît que tu adorais cette période de ton existence, mais tu n’en as aucun souvenir. Malheureusement, cette période s’est finit tragiquement, alors que tu n’avais que 7 ans. Dans la région où tu habitais, un conflit entre deux ethnies différentes s’est déclenchée, et des rumeurs arrivaient rapidement dans le petit village où tu passais tes jours. Ces rumeurs disaient qu’une tribu arrivait rapidement vers chez nous, et que les membres de cette tribu avaient pour habitude de prendre les enfants de plus de 6 ans. Tes parents ont alors commencé à paniquer rapidement, et ils ont rapidement pris la décision de se rendre vers une administration kenyane. Ton père a placé les rares économies que vous aviez en votre possession pour faire en sorte que tous tes papiers disent que tu étais né en 1990 et que tu avais donc 4 ans. Comme tu étais plutôt petit pour ton âge, ta mère pensait que cela ne poserait pas de problèmes. Cependant, les rumeurs étaient en réalité fausse, mais les menaces et la destruction du village par cette tribu obligea tes parents, pour votre sécurité et pour ton avenir, à retourner aux Etats-Unis le plus rapidement possible. C’est donc en 1995 que tu pris l’avion pour la première fois, en direction de New York, la ville où tes parents avaient grandi, sans jamais se croiser.

***********

Alors qu’une nouvelle fois, tu t’étais perdu dans tes pensées, essayant de t’imaginer ta vie au Kenya d’une manière différente, comme à chaque fois, tu revenais à la réalité brusquement. Tu détournais ton regard de la mer pour faire demi-tour, tes yeux regardant désormais la Grande Pomme, la ville à la fois de tes plus grandes joies et de tes plus grandes peines. Depuis que tu étais arrivé à New York, tu n’avais quitté qu’une seule fois cette ville, mais tu ne te voyais pas partir. C’est ici que tu voulais réaliser ton plus grand rêve, celui de devenir médecin. Tu es passionné par tes études, et tu avais une détermination importante pour y arriver, pour rendre fiers tes parents, mais aussi car tes premières années à New York étaient difficiles.

Quand vous étiez enfin installés à New York, alors que l’année venait de se terminer, tes parents ont commencé à te rechercher une école. Ils ont cherché à te mettre avec des enfants qui avaient ton âge, des enfants âgés de 8 ans également. Cependant, ils se sont heurtés au refus de l’administration américaine qui se basait sur ton passeport et ta carte d’identité, pensant donc que tu avais 5 ans. Puisque cette modification avait été provoquée par une corruption, tes parents n’étaient pas vraiment en mesure de contester, pour ne pas se retrouver devant la justice. A la rentrée, tu te retrouvais donc avec des enfants qui avaient 3 ans de moins que toi. En réalité, cela ne t’avais même pas dérangé, puisque tu étais suffisamment petit à l’époque pour te fondre dans la masse et te faire des amis. En plus, sans vouloir dénigrer l’école au Kenya, le niveau était beaucoup plus élevé ici et tu avais beaucoup de retard à rattraper sur tes petits camarades. Tu as alors commencé à travailler beaucoup tous les jours pour cela, pour arriver à un des moments les plus fiers de ta vie : celui où tu as ramené ton bulletin de note à tes parents, et qu’ils ont constaté que tu étais le meilleur de ta classe. Ce jour-là, tu as bien cru que tu allais t’étouffer dans le câlin de ta mère et qu’elle n’allait jamais te lâcher, car elle était fière de toi. Cependant, si tu étais heureux d’aller à l’école pendant ces premières années, quand tu avais 10 ans, les choses ont commencé à changer. Tu entrais dans la période de la puberté, puisque tu avais en réalité 13 ans, ce que l’on t’avait dit depuis peu. Rapidement, tu devenais beaucoup plus grand que tes camarades, et du duvet commençait à se montrer sur ton nez. Comme ils ne connaissaient pas la vérité, ils ne comprenaient pas ce qu’il t’arrivait, et tu étais très rapidement isolé, car tu faisais peur aux enfants et à leurs parents. Cela te rendait triste, et tu passais tes récréations à lire des livres, seul dans ton coin, pendant que les autres jouaient au ballon. Une seule personne est venue à tes côtés, et est devenu la personne avec qui tu préfères passer ton temps aujourd’hui, et qui connaît la vérité. Tu avais espéré que tout cela avait changé lors de ton entrée en medium school, mais tu étais bien loin de la vérité. Tu grandissais beaucoup plus, comme si ton corps faisais exprès de grandir alors que tu priais pour que cela s’arrête. Tu te retrouvais alors plus grand que la majorité des personnes qui étaient censé avoir trois ans de plus que toi, et tu devenais une sorte de petite attraction, ce dont tu te serais bien passé. Tu avais pris l’habitude de te réfugier à la bibliothèque et dans les livres à nouveaux, profitant largement du plus grand nombre d’ouvrages à ta disposition. Tu te liais presque d’amitié avec la bibliothécaire à force de te voir. Les seuls avantages de la situation, c’est que toutes ses lectures te permettaient d’être parmi les meilleurs de l’école, mais aussi que tu en avais profité pour te mettre à l’athlétisme. Bon, vu la différence d’âge, tu n’avais aucune gloire, mais c’était en quelque sorte ta petite vengeance pour les moqueries que tu pouvais avoir. C’était d’ailleurs bien la seule vengeance que tu pouvais faire. Tes parents t’avaient même envoyé chez un psychologue pour qu’il puisse t’aider à t’adapter à cette situation, mais cela ne t’avais pas été très utile. Cela n’avait pas changé au lycée, et tu ne sortis du tunnel que lors de ton inscription à l’université.

***********

Cependant, tu devais avouer que tu ne savais pas du tout ce que tu voulais faire de ton avenir. Au lycée, tu étais très bon dans toutes les matières, et tu n’avais pas vraiment de préférence. Tu t’étais d’ailleurs inscrit un peu au hasard à Columbia. Mais tu ne mettras jamais un pied à l’université lors de l’année scolaire 2008/2009. Tu n’as pas arrêté tes études pour autant. Cela a été un dur combat durant l’été avec tes parents, mais ils ont fini par accepter que tu prennes une année sabbatique. La raison ? Tu voulais découvrir ce que tes parents avaient fait pendant une grande partie de leur vie. Tu voulais partir en voyage humanitaire pour aider les autres et pour découvrir des choses. Tu contactais alors une association humanitaire, la même que celle de tes parents, pour pouvoir te rendre en Asie. Tu n’avais pas le choix de toute manière, vous étiez beaucoup trop pauvres pour vous payer un tel voyage. Ton père ne faisait que quelques réparations au noir pour des amis ou des voisins, et ta mère travaillait comme secrétaire dans l’association humanitaire, ce qui n’était pas très bien payé mais te permettait de vivre à peu plus correctement, et aussi de faciliter la préparation de ton voyage. Cette année loin de tout, au Népal puis au Bhoutan, était la meilleure année de ta vie depuis très longtemps. Tu avais eu l’impression d’apprendre des dizaines et des dizaines de choses en si peu de temps, et tu avais compris le sentiment qu’avait dû ressentir tes géniteurs pendant toutes ces années. En plus, tu n’étais pas jugé en fonction de ta taille et de ton âge, et tu te retrouvais enfin intégrés dans un groupe, dans un cercle de personnes proches, ayant les mêmes intérêts et les mêmes ambitions. En plus, ce voyage initiatique t’avais permis de trouver ta voie. Tu avais été quand même choqué par la pauvreté du monde, et par le peu de soins qu’il y avait dans ces pays. Tu te souviens également d’un moment où tu avais été gravement malade, et cela avait été plutôt violent pour toi. C’est un peu paradoxal, mais toute cette expérience t’avais donné envie de devenir médecin, que ça soit à New York ou dans les pays pauvres.

***********

Avant de retourner dans ton appartement à Brooklyn, ton chez toi que tu voudrais quitter, mais, en même temps, que tu ne veux pas abandonner à ta colocataire, tu avais un dernier coup d’oeil à jeter dans ta petite ballade. Tu te tournais alors vers la Statue de la Liberté, ce grand monument de New York. Même après toutes ces années, elle te faisait toujours autant d’effets. Si tu la regardais toujours au moins une fois, c’est parce qu’elle te rappelle tes années à Columbia, qui ne sont toujours pas terminés d’ailleurs. Mais c’est uniquement parce que Columbia, à tes yeux, est aussi marqué par l’apparition dans ta vie d’une personne. Une seule et unique personne qui t’a fait pourtant ressentir tellement de choses différentes et difficiles à expliquer.

Ton voyage en Asie n’a duré qu’une seule et unique année. Tu serais bien resté plus longtemps, mais tu tenais la promesse que tu avais fait à tes parents de reprendre tes études. C’est donc en septembre 2009 que tu posais pour la première fois tes fesses sur un banc de cette célèbre université. Conformément à ta nouvelle vocation, tu avais changé d’études pour débuter un baccalauréat de sciences. Cependant, cette première journée, tu rencontrais une jeune femme, par une heureuse chute d’un tube de colle et d’un stylo. C’est ce moment-là qui te fit comprendre à quel point tu serais heureux à Columbia, et cela ne changera pas pendant les 8 années d’études. Ici, tu fréquentais des personnes qui avaient ton âge et qui pouvaient faire ta taille, tu pouvais te fondre à nouveau dans la masse, comme tu le faisais lors de tes toutes premières années à l’école. Chose inimaginable pour toi auparavant, tu avais même fini par rejoindre une confrérie. Toi qui n’avait pas l’habitude de sortir car tu étais toujours seul, tu t’étais senti perdu la première fois que tu t’étais retrouvé à une soirée de ta confrérie, mais peu à peu, tu avais fini par t’y habituer et à y prendre goût. Tu restais quand même quelqu’un de très droit et de très concentré dans tes études, car tu voulais rendre fier tes parents, ce qui se rajoutait à ta volonté de réussir à réaliser ton nouveau rêve, celui de devenir médecin. Vu le nombre de livres que tu lisais auparavant, tu n’as eu aucun problème à t’adapter à la charge de travail de la faculté, et tu passais les années sans aucune difficulté, faisant partie des meilleurs de ta promotion. En plus, tu t’entraidais avec la personne dont tu avais connaissance ton premier jour à Columbia. Elle était rapidement devenue ton amie, puis ta colocataire dès l’année suivante, et très rapidement celle qui occupait une grande partie de ton coeur et de ton esprit. C’était sans doute la première fois que tu ressentais ça pour quelqu’un, toi, la personne ayant l’habitude d’être seule. C’était quelque chose de nouveau pour toi, et tu ne savais pas vraiment le gérer, alors tu t’enfermais encore plus dans ton travail. Tu avais l’impression que rentrer dans une relation allait t’empêcher de réaliser ton rêve au départ, mais, petit à petit, tu as oublié tout ça, pour oser franchir le pas et l’embrasser lors des toutes premières secondes de l’année 2012. C’était le début d’une belle histoire entre vous deux, c’est ce que tu pensais. Tu avais tout simplement l’impression que tu ne pourrais jamais être plus heureux qu’à ce moment-là. Et pourtant, toi qui pensait, qui imaginait déjà que cette relation irait jusqu’à la fin de tes jours, tu te révélais peut-être un peu trop optimiste. Cette histoire était maintenant terminée, et tu t’étais promis de ne plus jamais te laisser distraire par une relation jusqu’à la fin de tes études. Tu travaillais beaucoup plus depuis la fin de votre relation, comme si tu avais envie de rattraper le retard que tu pensais avoir perdu pendant ces deux années de bonheur, ce qui était loin d’être le cas. Cela te permettait surtout de justifier les longues heures que tu passais à la bibliothèque ou dans ta chambre, pour la voir le moins possible. Certes, tu ne pouvais pas la rayer de ton existence, et tu ne le ferais jamais, mais, à chaque fois que tu la croisais, ton coeur se serrait en repensant à cette fin tragique ...

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